Harry Potter et les disparitions
Chapitre 1 : L'invitation

"- Dépêche-toi de descendre ! hurla la tante Pétunia depuis l'entrée. La tante Marge ne va pas tarder à arriver !

- J'arrive !" lui répondit Harry.

Harry Potter, un adolescent de près de 15 ans, n'avait, au premier abord, rien de bien singulier, mis à part la mince cicatrice en forme d'éclair qui marquait son front et que même ses cheveux noirs, toujours en bataille, ne parvenait pas à cacher. Cette cicatrice était le souvenir du soir où il était devenu orphelin, quatorze ans plus tôt. A ses onze ans, il avait découvert qu'il était un sorcier et la vérité sur ce fameux soir où il devint célèbre dans le monde des sorciers. Pendant les dix années qu'il avait passé chez les Dursley, des Moldus (personnes n'ayant aucuns pouvoirs magiques), sa tante et son oncle, lui avait toujours caché la vérité. Ses parents ne s'étaient jamais tués dans un accident de voiture mais avaient été assassinés par le plus puissant mage noir de l'époque, Lord Voldemort. Mais il perdit ses pouvoirs ce soir-là, quand, en voulant tuer Harry, le sort qu'il lui avait lancé se retourna contre lui, le réduisant au néant. Depuis, Harry était devenu célèbre pour avoir "vaincu" le plus redoutable sorcier, dont, même le nom faisait tremblé tous les sorciers qui le surnommait "Vous-Savez-Qui" ou "Celui-Dont-On-Ne -Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom" ! Depuis ses onze ans, il étudiait à Poudlard, une grande école de sorcellerie et s'apprêtait à y commencer sa cinquième année, avec ses deux amis, Ron Weasley et Hermione Granger, la meilleure élève de l'école et issue d'une famille de Moldus. Tout trois étaient à Gryffondor, une des quatre maison de Poudlard. Cela faisait seulement deux semaines qu'il était rentré chez les Dursley et , déjà, la tante Marge venait tout gâcher.

"- Tu te dépêche, ou quoi ? hurla alors la tante Pétunia.

- Voilà, voilà ! j'arrive !" répondit Harry en se dirigeant vers la porte de sa chambre, dans laquelle, en plus de ce qu'on pouvait s'attendre à y trouver (lit, bureau,...), était, rangée dans un coin de la pièce, une valise ouverte d'où dépassait bon nombres d'objets insolites : Une baguette magique, un livre mordeur, des robes de sorciers, un chaudron, ses livres et grimoires de l'année précédente, et son Eclair de Feu, un des meilleurs balais de Quidditch, le sport international des sorciers.

La main sur la poignée de sa porte, Harry se retourna, en entendant, une série de petits bruits secs, et aperçut une chouette au plumage blanc, tapant avec insistance sur la vitre de la fenêtre fermée, de la chambre.

"Hedwige ! s'exclama-t-il en allant ouvrir la fenêtre, laissant le passage à sa chouette qui se posa sur le bureau. Tu n'as vraiment pas choisit le bon moment pour rentrer !" ajouta-t-il en s'approchant du bureau.

Hedwige lui répondit par un hululement indigné. Harry prit le mot attaché à l'une des pattes de la chouette qui voleta jusqu'à sa cage, près de la fenêtre.

"- Harry ! insista sa tante.

- C'est bon, j'arrive ! céda-t-il, posant le parchemin sur son bureau, avant de sortir de sa chambre.
- Ah, c'est pas trop tôt ! s'indigna sa tante, une femme mince et osseuse. Va ouvrir la porte !" lui ordonna-t-elle, en entendant une voiture remontée l'allée en graviers du jardin.

Harry obtempéra. Quelques minutes après, Dudley, le gros cousin d'Harry pénétra dans l'entrée, suivie par la tante Marge, et l'oncle Vernon. Il était facile de savoir qu'ils étaient frères et soeurs, tous deux avaient autant d'embonpoint l'un que l'autre et le même visage violacé. La seule différence était que la moustache de l'oncle Vernon était beaucoup plus imposante que celle de sa soeur.

"- Monte ça dans la chambre d'ami ! aboya-t-il, à l'adresse d'Harry, en désignant deux grosses valises posées près de la voiture.

- Toujours là, toi ?" tonna la tante Marge, en apercevant Harry, qu'elle détestait cordialement. Celui-ci, faisant mine de ne pas avoir entendu, sortit dans le jardin.

"- Ils doivent se montrer trop gentils avec lui, à St Brutus, Vernon ! entendit Harry. Sinon, il ne serai pas si insolent !

- Mais tu sais, il n'est sûrement pas le seul à demander des traitements chocs dans ce centre récidiviste ! Mais, je... !"

Harry, cessant d'écouter, aperçut, assis sur le muret, un chat tigré qui le fixait intensément.

"- Qu'est-ce que tu attends ? tonna son oncle depuis l'entrée. Après ça, tu restera dans ta chambre, jusqu'au repas !

- D'accord !" répondit Harry, portant, tant bien que mal, les deux grosses valises. Levant les yeux au ciel, il aperçut une "boule de plume" voleter, hululant à tout rompre, au dessus de sa chambre.

"Oh non ! murmura Harry en se ruant dans l'escaliers, avec les bagages. Coq va ameuter toute la maison !"

Balançant, au passage, les valises, dans le couloir, il rentra en vitesse dans sa chambre, surpris par le silence qui y régnait. Coq, le hibou de Ron, était silencieux, posé sur le bureau, une lettre bien trop grosse pour lui, attaché à une de ses courtes pattes.

"Eh ben, on dirait que Ron a réussit à te rendre plus sage !" observa Harry, détachant la lettre et en ramenant l'animal près de la fenêtre. Il sortit ensuite de sa chambre, alla ranger les valises dans la chambre d'amis puis retourna dans sa chambre pour lire son courrier.

Il commença par celle de Ron :

"Harry,
Comment vas-tu ? Pour nous les vacances commencent bien et je m'occupe du dressage de Coquecigrue ! Il est déjà plus sérieux et ressemble un peu plus à un hibou postal ! J'espère que les Moldus ne te traitent pas trop durement !
Ca te dirai de venir à la maison, la semaine prochaine ? On ira voir, avec Hermione, le match amical Bulgarie - Angleterre ! (On comprend mieux pourquoi Hermione a accepté...!)
Renvoie moi Coq, avec ta réponse !
Ron
PS :Emmène ton Éclair de Feu !"

Harry éclata de rire, prit un morceau de parchemin, sa plume et rédigea sa réponse :

"Ron,
Pour l'instant tout ce passe bien ! En effet, j'ai été assez surpris par Coq ! Comme la tante Marge(Oui, c'est elle que j'ai gonflé comme un ballon) est là, j'avais peur qu'il fasse un boucan infernal, et que la tante Marge vienne voir ce qu'un hibou fait dans la maison ! Mais non, il est resté tranquille ! Par contre, il est toujours aussi heureux quand il vole ! On l'entend venir de loin !
Bien sûr que j'aimerai venir ! Si je peux, j'emmènerai mon Éclair de Feu !
Harry."

Chapitre 2 : Un chat bien étrange

Ayant attaché, sans trop de difficulté, son message à la patte du petit hibou, Harry, le menant à la fenêtre, le laissa s'envoler et suivit des yeux, le vol, bruyant, de Coq.

Harry baissant les yeux vers la rue de Privet Drive, vit, encore, le chat tigré, immobile sur le muret du jardin, observant, lui aussi le vol du hibou.

"Il est bizarre ce chat !" pensa Harry en observant l'animal.

Un hululement impatient le détourna de ses pensées.

"Hedwige, arrête ! La tante Marge ne doit pas t'entendre ! Bon, je vais faire mes devoirs !" décida-t-il, profitant du calme qui régnait dans la maison. Mais, à peine avait-il prit sa plume et un parchemin pour commencer ses devoirs, que Hedwige voleta jusqu'au bureau, y attrapa un papier qu'elle déposa sur les devoirs de son maître.

"Ah oui ! J'allais oublié cette lettre ! Pourquoi es-tu si pressée Hedwige ? s'étonna-t-il en ouvrant la lettre. Tiens, c'est d'Hermione ! remarqua-t-il en retournant le message. En tout cas, tu prend ton rôle de chouette postale, très au sérieux ! ajouta-t-il en caressant la tête de sa chouette.

"Harry,
J'espère que tu vas bien ! Moi, j'ai acheté de nouveaux livres qui sont très intéressants !
Ron t'a parlé du match Bulgarie - Angleterre ? Ca serai bien si tu venais, on pourrai se voir, tous les trois !
Pattenrond va bien ! Mais, il fait toujours des bêtises ! Mais, il finira bien par s'assagir ! Comme Coq ! Ron m'a raconté les progrès de son hibou !
Tu as eu des nouvelles de Sniffle, dernièrement ?
A bientôt !
Hermione"

"- Bon, j'vais lui répondre tout de suite, comme ça.... !

- Du vent le chat !" tonna l'oncle Vernon, depuis le jardin.

Harry, s'étant précipité à sa fenêtre, vit le chat tigré, assis nonchalamment, face à l'Oncle Vernon déchaîné. Finalement, l'animal, indifférent à la colère de l'oncle d'Harry, redressa fièrement sa petite tête arrogante et se leva, avant de trottiner le long du muret, de sauter sur le trottoir et disparaître au coin de la rue. Molaire, le bouledogue préféré de la tante Marge, et qu'elle emmenait toujours avec elle, sortit alors dans le jardin et s'étendit de tout son long, au bout de l'allée.

"C'est curieux, c'est la première fois que je vois l'oncle Vernon s'énervé à ce point contre un vulgaire matou ! C'est la première fois que je vois ce chat tigré dans le quartier et pourtant, j'ai déjà vu ces dessins quelques part ! murmura Harry, en se rappelant, la forme des rayures du chat, surtout celles entourant les yeux, ressemblant vaguement à deux carrés. Vraiment, je m'inquiètes pour un rien ! Ca n'est sûrement qu'un chat quelconque ! D'accord, Voldemort est revenu, et il doit m'en vouloir plus que jamais, mais ce n'est pas une raison pour soupçonner toutes les créatures bizarres ! Allez, je vais répondre à Hermione !" s'exclama-t-il en retournant à son bureau.

"Hermione,
Oui, je suis au courant pour le match ! J'ai reçut la lettre de Ron, ce matin ! J'espère que je pourrai y aller car ça me permettra d'échapper à la tante Marge !
Coq s'est, en effet, bien assagi !
Non, je n'ai pas encore eu de nouvelles de Sniffle, mais ça ne devrais pas tarder !
A ton avis, qui allons-nous avoir comme professeur de Défense contre les forces du mal, cette année ? Tout ce que j'espère, c'est que ça ne soit pas Rogue !
Harry."

Une fois Hedwige partie avec le message pour Hermione, Harry se plongea dans ses devoirs de Potions, la matière qu'il détestait le plus, ainsi que le professeur l'enseignant, le professeur Rogue, qui, d'ailleurs, le détestait cordialement et ne cherchait pas à le cacher.

"- Viens manger ! cria la tante Pétunia, depuis la cuisine, alors que Harry venait de finir ses devoirs sur la Métamorphose humaine pour le cours du professeur McGonagall, professeur du cours de Métamorphose et directrice de la maison de Gryffondor.

- Ok ! J'finis mes devoirs et j'arrive !" cria-t-il en retour, en rangeant ses affaires.

Chapitre 3 : Le départ

Une semaine était passée. Harry avait, à plusieurs reprises, revu le chat, rodant dans les alentours du 4, Privet Drive, sur le muret du jardin ou depuis le trottoir opposé, malgré la fureur grandissante que l'oncle Vernon lui manifestait en l'apercevant. Harry, appuyé contre la fenêtre de sa chambre, observant l'animal, assis fièrement sur le muret, tout en réfléchissant comment il allait s'y prendre pour que son oncle accepte.

Mais alors... !

"- Harry, téléphone ! cria l'oncle Vernon. Un camarade de St Brutus !

- J'arrive !" répondit Harry, quelque peu surpris que quelqu'un l'appelle.

Ayant pris le combiné, il reconnu la voix, hésitante, de Ron.

"- Alors, c'est d'accord ? lui demanda immédiatement Ron.

- Attend deux minutes ! Oncle Vernon, mon ami me demande si je peux faire des heures supplémentaires à St Brutus, pendant le reste des vacances !

- Euh... ! hésita son oncle, sachant très bien de quelle école il s'agissait !

- Accepte Vernon ! lança la tante Marge, depuis la cuisine. Ca ne lui fera pas de mal, des punitions supplémentaires !

- Bon d'accord ! Tu peux y aller ! bougonna l'oncle Vernon en repartant vers la cuisine.

- Merci ! répondit Harry, remerciant silencieusement la tante Marge. C'est d'accord ! ajouta-t-il à l'adresse de Ron.

- Génial ! Bon, vue qu'il y a ta tante Moldue, on viendra te prendre en voiture, si papa arrive à s'en procurer une, d'accord ?

- Vers quelle heure ?

- Ben, vers 14h00, ça te va ?

- Pas de problème !

- A tout à l'heure ! Et, j'allais oublié, emmène toutes tes affaires !

- Ouais, d'accord ! A tout à l'heure !" lança-t-il en raccrochant !

- Oncle Vernon, je pars dans deux heures, d'accord ?

- Ne compte pas sur moi pour t'y emmener ! répondit son oncle.

- Ne t'inquiète pas ! Il viennent me chercher !"

Il entendit son oncle s'étouffé de surprise. Celui-ci sortit alors de la cuisine, le visage violacé, et entraîna Harry dans le jardin, pour être sûr de ne pas être entendu par Marge.

"- J'espère qu'ils ne comptent pas venir comme la dernière fois ! grinça-t-il.

- Oh non ! Ils viennent en voiture cette fois ! le rassura Harry, un petit sourire aux lèvres. Les Weasleys vont... !

- Les Weasleys ? C'est pas... ! Oh non, pas encore lui ! pesta l'oncle Vernon. Molaire ! attrape ce chat !" lança-t-il au chien, qui se rua vers le chat qui battit rapidement en retraite, jusqu'au coin de la rue, Molaire à ses trousses.

Un gémissement retentit soudain et le chien revint comme s'il avait tous les diables de l'enfer à ses trousses, et s'engouffra dans la maison.

" Qu'est-ce qu'il a ce chien ?" tonna l'oncle Vernon, en rentrant dans la maison.

Harry, intrigué, observa, l'espace d'un instant, le coin de la rue, puis, haussant les épaules, rentra à son tour dans la maison et remonta dans sa chambre. Rangeant ses affaires dans sa valise, il aperçut Hedwige qui rentrait dans la chambre, par la fenêtre ouverte.

" Tu tombe bien ma grande ! Je vais chez Ron, pour le reste des vacances ! tu n'as toujours rien de Sirius ?"

La chouette claqua du bec, négativement.

"- Bon, envoie lui ce mot, d'accord ? décida Harry, en confiant à sa chouette, une lettre qu'il avait écrit la veille. Tu devrais partir avant que la tante Marge ne débarque et me voit parler avec une chouette ! ajouta-t-il, en caressant le plumage soyeux d'Hedwige.

- Descend manger ! cria la tante Pétunia.

- J'arrive tout de suite ! Allez, file !" lança-t-il à sa chouette, en sortant de sa chambre.

Chapitre 4 : Le Terrier

Un peu plus tard, ses affaires posées près de l'entrée, Harry attendait, assis sur le muret, à la place du chat, l'arrivée des Weasleys.

"- Harry ! Téléphone !

- J'arrive !" répondit-il en se levant.

C'était encore Ron :

"- Harry, est-ce que tes moldus ont toujours leur feu élec...électrique ? C'est ça ? hésita-t-il.

- Non, ils ne l'ont pas remis depuis la dernière fois !

- Bon ! Ben, attend nous dans le salon, alors ! En fin de compte, on va prendre la poudre de cheminette !

- D'accord ! A tout de suite ! ajouta-t-il en raccrochant.

- Encore ton ami de St Brutus ? lui demanda son oncle.

- Oui ! Et,...euh...., ils viennent comme l'autre fois ! lâcha-t-il précipitamment.

- Quoi ???? hurla l'oncle Vernon.

- Ils suffirai que vous n'alliez pas dans la salon, pendant une vingtaine de minutes ! Bon, j'vais amener mes affaires dans le salon !

- Bon ! Mais qu'ils ne s'attardent pas ! De toute façon, on n'a pas le choix !" répondit son oncle, s'engouffrant dans la cuisine, fermant la porte derrière lui.

"- Ah, enfin ! On commençait à se demander si tu ne t'étais pas perdu en route ! lança une voix familière, quand Harry revint dans le salon, traînant sa valise.

- Ron ? Vous êtes déjà là ?" s'exclama Harry, avec étonnement, en s'adressant à un des trois garçons roux, debout devant la cheminée, accompagnés de leur père.

Ron, adossé contre le mur, le visage criblé de taches de rousseurs, Fred et Georges, les jumeau de la famille, eux aussi scolarisés à Poudlard et qui y commencerait, cette année, leur septième et dernière année, à Gryffondor et batteurs de l'équipe de Quidditch. Leur père travaillait au ministère de la Magie, au bureau de détournement de l'artisanat Moldus et était passionné par tout ce qui touchait aux Moldus. Exceptionnellement, il ne s'intéressait pas à tout ce qui se trouvait dans le salon.

"- Ben, à priori, oui ! répliqua Fred.

- Eh ! Où est ton cousin, Harry ? demanda Georges, les yeux pétillants.

- Dans la cuisine, à ce faire chouchouter par la tante Marge !

- Ah ! Dommage ! Et où est Hedwige ?" demanda Fred, apercevant la cage vide de la chouette.

Harry adressa un regard entendu à Ron. Pour tous, excepté Harry et ses amis et le directeur de Poudlard, Sirius, le parrain d'Harry, était considéré comme un dangereux meurtrier, en fuite. En public, Harry et ses amis le surnommait Sniffle.

"- Te voilà bien curieux tout d'un coup ! se moqua Harry. Elle est de corvée courrier !

- Bon, faudrait peut-être penser à y aller ! intervint Mr Weasley. Les Moldus vont finir par venir dans le salon !

- Mouais ! Mais, papa, si j'étais toi, j'm'inquièterai pas trop pour ça ! Ils risquent pas de vouloir nous revoir, après le coup des Pralines-Longue-Langue ! rigola Fred, jetant un regard de connivence à son jumeau.

- Et tu es fier de ça, en plus ! s'énerva son père. Ce n'est pas comme ça que ces Moldus feront confiance à des sorciers, si on n'arrête pas de leurs faire des farces ! Bon, on y va, ou votre mère va finir par venir voir ce qu'on fabrique ! Bon, Fred et Georges, passez en premiers avec les affaires d'Harry !

- Pas de problème ! s'exclamèrent, en choeur, les deux jumeaux, portant la valise et la cage d'Hedwige, en s'avançant résolument, vers la cheminée où brûlait un feu ardent, vert émeuraude. Le "Terrier" lancèrent-t-ils avant de disparaître dans le foyer.

" A vous deux, à présent !" lança Mr. Weasley à Harry et Ron.

Tous deux s'approchèrent, d'un pas décidé, vers le feu. "Le Terrier !" lâcha Ron , poussant, dans le foyer, Harry, qui , comme chaque fois qu'il prenait la poudre de cheminette, rangea ses lunettes dans sa poche.

Après un bref voyage en spirale, les deux adolescents surgirent dans une cuisine, bien entretenue.

"- Bonjour Harry ! Comment vas-tu ?

- Très bien, Mrs Weasley ! répondit Harry en remettant ses lunettes.

- Salut Harry ! lança Bill, les cheveux, roux, toujours aussi long, avec une boucle d'oreille en forme de croc (à la plus grande horreur de sa mère), en entrant dans la cuisine. C'est bon, m'man, le dégnommage est terminé !

- Ouais ! Ils sont pas près de revenir ! renchérit Charlie, un autre frère de Ron et champion de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, quand il était à Poudlard. Maintenant, il s'occupait de dragons, en Roumanie. Ah, tiens, Harry ! Comment ça va ?"

A ce moment là, un éclair orangé pénétra dans la cuisine, par la porte ouverte, et bondit sur la table.

"- Pattenrond ! Descend de là ! Tu mets de la boue partout ! s'indigna Mrs Weasley, menaçant le chat au faciès aplati de sa baguette magique. L'animal, obéissant docilement, descendit de la table. Ron ! Aide Harry à monter ses affaires dans ta chambre et ne faites pas trop de bruit, en montant ! Percy travaille et tu sais comment il est quand on le dérange !

- Ouais ! Ouais ! marmonna Ron. Allez viens Harry !

- A priori, Hermione est déjà là !

- Comment t'as deviné ? le taquina Fred, assis sur les premières marches de l'escalier. Elle est dehors, avec Ginny, et installe des sortilèges "repousse-gnomes" !

- Ca, ça ne m'étonne pas ! répondit Harry, en éclatant de rire.

- Eh, vous voulez qu'on vous montre un truc ? demanda malicieusement Georges.

- Quel genre ?

- Notre dernière invention ! répondit Fred.

- Non merci ! Sans façon ! répondirent aussitôt Ron et Harry, ne connaissant que trop bien les "inventions" que les jumeaux pouvaient faire.

- Petit conseil, si j'étais vous, je ne resterai pas dans le coin car on en a mis une sur le bureau de Percy ! Nous, on est dans le jardin ! Salut !" ajouta Georges en se dirigeant vers la cuisine, suivit par Fred. Au fait, on a déjà monté tes affaires, Harry !

- On ferai bien d'en faire autant ! intervint Ron, en regardant le haut des escaliers.

- Ouais ! approuva Harry, en se rappelant Percy, la dernière fois qu'il l'avait vu en colère.

- Oh, et puis non ! On monte ! De toute façon, il faudrait vraiment ne pas avoir de chance, pour que la blague de Fred et Georges marche au moment où on passera devant sa chambre ! Mais si c'est le cas, on aura intérêt à se dépêcher ! On tente le coup ?

- Vas-y ! De toute façon, s'il y a un problème, on n'aura qu'à prétendre qu'on va chercher l'Éclair de Feu !

- Ouais ! C'est une bonne excuse ! Bon, on y va !"

Les deux garçons montèrent l'escalier. Arrivant devant la chambre de Percy, ils entendirent, à leur plus grand malheur, un grand SPLATCH et une série de jurons.

" Et flûte ! pesta Ron. Bon, on n'a pas le choix, on fonce !"

A ce moment-là, la porte s'ouvrit sur un Percy, le visage recouvert d'un produit coloré et visqueux, très en colère. Ron et Harry reculèrent.

"- Où...? Où sont-ils ? hurla Percy.

- Fred et Georges ? J'en sais rien ! répondit prudemment Ron.

- J'en ai plus qu'assez de leurs trucs ! cria Percy, dévalant l'escalier, laissant sa porte entrouverte.

- Ils sont mal ! Il s'énerve vraiment pour un rien, celui-là ! murmura Ron. Ce n'est rien qu'un peu de peinture !

- Euh, tu dirais pas ça, si tu voyais l'état de sa chambre !" intervint Harry, en lui montrant la porte entrouverte de la chambre.

En effet, la chambre, plutôt exiguë, était recouverte du même produit coloré dont Percy était recouvert. Les murs, le bureau, le lit, la cage d'Hermès, son hibou, Hermès lui-même et le sol étaient recouverts de taches noires, jaunes rouges, vertes et bleues.

"-Là, ils ont fait fort ! souffla Ron. On ne devrai pas... !

- Fred ! Georges ! Venez ici ! Tout de suite ! hurla Mrs Weasley, depuis la cuisine. Qu'est-ce que vous avez encore fait ? Je vous avais pourtant interdit de continuer les "Farces pour sorciers facétieux" !

- Euh, on ferai mieux de monter dans ma chambre !" chuchota Ron en grimpant l'escalier menant à sa chambre, une petite pièce où la couleur orange des Canons de Chudley, l'équipe anglaise de Quidditch, dominait. On n'entendait pas l'habituel tapage de la Gouille qui avait élue domicile dans le grenier, au dessus de la chambre de Ron. Par contre, Coq, voletait dans sa cage en hululant gaiement. Trois lits, en plus de celui de Ron, avaient été installés.

- Bill et Charlie dorment ici et Hermione, avec Ginny ! expliqua Ron. Bon, et si on allait au terrain avec nos balais ? On pourra faire un match, avec les autres !

- Ca m'étonnerai que ta mère accepte car elle n'est pas prête de pardonner à Fred et Georges ! répondit Harry, en redescendant, son Éclair de feu sur l'épaule.

- Attends ! Il faut que je prenne mon Étoile Filante !" intervint Ron, ouvrant le placard à balai, près de la porte de la cuisine où Mrs Weasley sermonnait toujours les jumeaux tandis que Percy tentait, vainement, d'enlever la peinture qu'il avait sur la figure.

"- Non mais vous n'avez pas honte ? Il me semble avoir été... !

- Euh, m'man, Harry et moi, on va au terrain !

- Oui, oui, allez-y ! répondit-elle distraitement. De quoi ? Allez au terrain ? Non, les enfants, restez plutôt jouer dans le jardin ! Aujourd'hui en tout cas !

- Mais... ! tenta Ron.

- Ne discute pas ! rugit Mrs Weasley.

- Je parie que c'est parce que Tu-Sais-Qui a... ! chuchota Ron à Harry, en s'éloignant, jugeant inutile de s'attirer des ennuis en insistant.

- Voldemort ? s'étonna Harry, qui s'arrêta immédiatement, voyant l'expression d'effroi qu'affichaient tous les Weasleys présents dans la cuisine, soit Mrs et Mr Weasley qui interrompit sa lecture, Percy, les jumeaux et Ron, en entendant le nom du sorcier.

- Tu ne pourrai pas dire Tu-Sais-Qui ? s'exclama Ron.

- Excusez-moi ! Ca m'a échappé ! s'excusa Harry, en partant vers le jardin, avec Ron.

Chapitre 5 : Match de Quidditch et chat tigré

Les jumeaux, Bill, Charlie (qui avait acceptés la proposition de leur frère), Ron et Harry, réunis dans la cuisine, tentait de convaincre Mrs Weasley de les laisser aller au terrain.

"- On peut y aller, si tout le monde y va ?, insista Charlie, impatient de faire du Quidditch.

- Molly, laisse les y aller ! Ils ne risquent rien ici ! intervint Mr Weasley, reposant son exemplaire de la Gazette des Sorciers, un journal réputé chez les sorciers, où, contrairement aux journaux Moldus, les photos étaient animées. En plus, ils sont suffisamment nombreux ! Et puis, il faut bien qu'ils s'amusent un peu ! Surtout Harry, qui n'a pas dû avoir trop l'occasion de s'amuser chez ces Moldus !

- D'accord ! Mais pas ces deux-là ! accepta Mrs Weasley, désignant les jumeaux.

- Ce n'est pas en les interdisant de tout qu'ils se calmeront ! Au contraire, ils ont besoins de se défouler ! observa Mr Weasley. Prend Charlie, par exemple. Avant de jouer au Quidditch, il était intenable et, depuis qu'il à commencer à se dépenser, lors des matchs, à avoir d'autres idées en tête, il s'est calmé !

- Ah bon ? s'étonna, innocemment, Charlie.

- Bon, d'accord ! Ils peuvent y aller ! marmonna Mrs Weasley. J'espère que tu sais ce que tu fais, Arthur !

- Génial ! s'enthousiasma Fred. Harry, tu me laissera monter ton Éclair de Feu ?

- Bien sûr !

- Eh, on pourrai faire... ! commença Georges.

- Non, vous n'allez rien faire, à part jouer au Quidditch ! répliqua sa mère.

- Bon, allons chercher les filles ! lança Charlie. Si elles acceptent, on pourra faire des équipes de quatre. Mais on jouera sans batteurs, ni Cognards, ils sont trop incontrôlables !

- Oh, non ! râla Georges.

- Allez, gros râleur, dis-toi que, avec un peu de chance, tu pourra reprendre ta batte, à Poudlard, cette année, pour mettre la raclée aux Serpentard !" le raisonna Fred, en sortant de la cuisine.

Arrivés dans le jardin, ils aperçurent, près de la haie, deux adolescentes, l'une rousse, Ginny, la soeur de Ron, et une brune, Hermione, accroupies dans l'herbe.

- Hermione, Ginny ! Vous venez avec nous au terrain ? leur proposa Bill.

- Ouais, ça me permettra d'essayer le Quidditch ! accepta Hermione. Salut Harry !

- Dépêchez-vous !" les pressa Georges.

Une demi-heure plus tard, arrivés au terrain, ils déposèrent leurs balais par terre, tandis que Bill ouvrait une grande boîte, découvrant quatre balles. Deux d'entre elles, noires et de bonnes tailles, s'agita
nt et essayant de mordre, nommées Cognards, avaient pour rôle de désarçonner les joueurs. Les batteurs, munie de batte un peu plus courte que celles de base-ball, doivent frapper les Cognards, afin de les renvoyer vers les joueurs adverses. Une autre balle, le Souafle, plus grosses que les Cognards, de couleur rouge, est la balle que les poursuiveurs se passent en essayant de marquer dans les buts adverses, trois anneaux dorés, que protègent le gardien. La dernière, de la taille d'une noix et dorée, le Vif d'or, est la plus importante du jeu. Sa capture met fin au jeu et rapporte 150 points à l'équipe qui l'a eu, par l'intermédiaire de son attrapeur. Une équipe de Quidditch, est composée de sept joueurs, montée sur des balais : un gardien, un attrapeur, deux batteurs et trois poursuiveurs.

"- Bon, comme on n'est que huit, on devra se contenter de deux poursuiveurs, le gardien et l'attrapeur, par équipe ! résuma Charlie.

- Ouais ! On fait les équipes, maintenant ! s'exclama Fred.

- Bon, comme on a deux attrapeurs, Harry et Charlie, ils seront les capitaines de chaque équipe, décida Bill. Harry, comme tu es le plus jeune, tu commence !

- D'accord ! Ron !

- Fred ! lança aussitôt Charlie.

- Georges !

- Bon, moi, je prend Bill !

- Hermione ! décida Harry.

- Ginny ! Bon, on peut commencer !

- Attendez ! Il faut d'abord lâcher le Souafle et le Vif d'or ! intervint Fred.

- C'est bon ! On commence ! cria Bill, après avoir sortit les deux balles.

- Mais, c'est pas du jeu ! On a un désavantage face à Harry ! râla Fred, déjà à son poste de gardien, à l'autre bout du terrain, tandis que Georges prenait l'autre but.

- Peu importe ! On y va ! lança Bill, donnant le signal de départ., Harry, sur son Éclair de Feu, pris rapidement de l'altitude, cherchant l'éclat doré du Vif d'or, imité, un peu plus bas, par Charlie, tandis que Ron et Hermione luttait contre Bill et Ginny pour avoir le Souafle. Ron parvint finalement à l'attraper et, suivit d'Hermione, fonça vers le but de Fred, contourna Bill, évita Fred et marqua un but !

"- Ouais ! Génial Ron ! cria Georges, depuis ses buts.

- C'est pas encore finit ! railla Fred. Attend que Charlie ou Harry attrape le Vif !"

Justement, les deux concernés continuaient à chercher la petite balle. Harry, scrutant le terrain, se figea soudain, apercevant, près des buts de Fred, une silhouette tigrée, le chat de Privet Drive.

"Encore lui !" s'exclama Harry."

S'apercevant que Charlie le suivait de près, il feint une certaine concentration et piqua vers le sol, comme s'il avait vu le Vif. Charlie, l'ayant d'abord crû, piqua à sa suite, avant de remonter, reconnaissant la Feinte de Wronski.

"Bien essayé, Harry ! lui lança-t-il. Tu as faillit m'avoir."

Soudain, Harry remonta en chandelle et attrapa quelque chose.

"- Quoi ? T'as le Vif d'or ? J'l'avais même pas vu ! s'exclama Charlie, alors que Georges, Ron et Hermione, le félicitaient. Comment t'as fait ça ?

- Ben, au début, je ne l'avais pas vu mais, une fois près du sol, j'ai aperçu, contrastant avec le ciel, le doré du Vif d'or !

- Pas mal ! admit Charlie.

- Dites ! Faudrait penser à rentrer ! intervint Hermione. Il commence à être tard et j'ai promis à Mrs Weasley de l'aider à la cuisine !

- Ouais, tu as raison ! approuva Fred, ayant mis pied à terre, rangeant le Souaffle et le Vif d'or dans la boîte. Harry, tu es au top là ! Cette année, si elle se joue, la coupe de Quidditch reviendra à Gryffondor ! Si tu sors la Feinte de Wronski à Malefoy, il va se faire avoir, idiot comme il est !

- Ca c'est sûr ! Même Charlie a marché ! renchérit Ron.

- A votre avis, Perce à Réussit à enlever ses peintures de guerres ? plaisanta Bill.

- Ca m'étonnerai ! Pas tout de suite, en tout cas ! C'est de la peinture longue durée ! Elle sera partie d'ici ce soir ! lança Georges.

- Qu'est-ce que c'était au fait ? demanda Ginny.

Chapitre 6 : Mauvaises nouvelles

"- Oh, un simple encrier truqué ! Mais on vous dira pas comment il marche !

- Ron, j'y pense ! demanda Harry à son ami. Est-ce que Dumbledore est au courant que je suis ici ? Car il ne voulait pas que je parte de chez les Dursleys, au début des vacances, tout du moins !

- Au début des vacances, d'accord ! Mais ça va bientôt faire un mois qu'on est en vacances ! En plus, on n'allait pas laisser les Dursley gâcher ton anniversaire ! De toute façon, il doit être au courant ! Il a dû te faire surveiller, depuis le début des vacances ! répondit Ron. Allez, on va remonter ton Éclair de Feu dans ma chambre ! ajouta-t-il en rentrant dans la cuisine.

- Harry ! Hedwige viens d'arriver ! lui annonça Mrs Weasley, tout en préparant le repas.

- Ah ! Merci du renseignement !" répondit Harry en courant vers l'escalier, suivit de Ron et d'Hermione.

Arrivés dans la chambre de Ron, ils aperçurent la chouette blanche, ébouriffée, perchée sur la valise d'Harry, portant un message. Apercevant son maître, la chouette voleta jusqu'à lui et se posa sur son épaule et tenta de lui mordiller l'oreille.

"- Et ben, tu as fait vite ! dit-il à Hedwige, en détachant la lettre, avant de caresser la tête de l'animal qui alla ensuite se poser sur sa cage.

- Hé ! Regardez Coq !" s'exclama Hermione.

En effet, le petit hibou, silencieux, fixait Hedwige, avec de grands yeux étonnés.

"- Je crois qu'il vient de comprendre comment doit se comporter un hibou postal ! lança Ron.

- Peut-être que ça lui montrera que ce n'est pas la peine de fanfaronner en vol, et d'être, ainsi, plus discret !

- Ouais ! Mais, en tout cas, par rapport à la taille, il attire moins l'attention qu'une grosse chouette blanche comme Hedwige. Excuse moi, Hedwige, ajouta-t-il précipitamment, devant le regard furieux que lui adressa la chouette. Je ne voulais pas dire que tu étais grosse ! Je me suis mal exprimé, c'est tout ! Excuse... ! Harry, ça va ? s'interrompit-il, en se tournant vers Harry qui avait commencé à lire sa lettre.

- Lis ça ! lui répondit-il simplement, en lui tendant la lettre.

- C'est de qui? demanda Hermione.

- Dumbledore ! lança Harry.

- Qu'est-ce qu'il dit ?" demanda Hermione à Ron, en regardant la lettre par dessus l'épaule de Ron qui s'intéressa au message :

"Harry,
J'espère que tes vacances se passent bien, mais je dois néanmoins vous rappelez, à toi et tes amis, de restez prudent ! C'est une bonne chose que tu sois déjà chez les Weasley car tu y sera plus surveillé ! Il s'est passé des évènements très graves, ses deux derniers jours ! Même le Ministère de la Magie ne le sait pas ! Mais, je t'en parlerai à la rentrée ! En attendant, restez prudents et essayez de profiter de vos vacances.
Amicalement
Albus Dumbledore."

"- Et ben, ça à l'air sérieux ! murmura Hermione. D'après vous qu'est-ce qui... !

- Hermione, Ron, Harry, Percy ! A table ! les appela Mrs Weasley.

- On arrive tout de suite !" crièrent-ils en choeur.

Une heure plus tard, Harry, Ron et Hermione, ayant finis de manger, étaient retournés dans la chambre de Ron et regardaient Hedwige disparaître dans le ciel nocturne, avec une lettre pour Dumbledore.

"- Qu'est-ce qui s'est passé à ton avis ? demanda Ron. Tu crois que ça a un rapport avec Tu-Sais-Qui ?

- Je pense que oui, malheureusement ! Fudge, refusant de croire que Vol...Tu-Sais-Qui soit revenu, ça expliquerai pourquoi le Ministère n'est pas au courant, y compris ton père et Percy !

- Vous croyez que le Tournois des Trois sorciers aura lieu cette année ? demanda Ron.

- Ca m'étonnerait ! répliqua Hermione. Tu as bien vu ce qui s'est passé ! Harry, Fleur et Viktor auraient pu être tués !

- Hum ! Donc il y a peu de chance qu'on voit Krum cette année ! déduisit Ron. Au fait, Hermione, tu continue à lui écrire ?

- Ca ne te regarde pas !

- Eh, qu'est-ce que Verpey viens faire ici, à cette heure là ? demanda Harry en apercevant Ludo Verpey, sortir du jardin, accompagné par Mr Weasley.

- J'en sais rien ! Peut-être que... ! commença Ron.

- Ron ! Harry ! crièrent Fred et Georges, en pénétrant dans la chambre, l'air furieux.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Ron.

- Le match de Quidditch Bulgarie - Angleterre viens d'être annulé !

- Quoi ? s'exclamèrent Harry et Ron. Pourquoi ?

- J'en sais rien ! répondit Fred en haussant les épaules. Papa nous en dira plus, quand il rentrera du Ministère."


Chapitre 7 : Un chat pas si chat que ça

Le lendemain, matin, Harry fut réveillé par Hermione et Ron :

"- Harry ! Lève-toi ! Il est dix heures ! Et Hedwige viens de rentrer !

- Hein ? s'étonna-t-il en mettant ses lunettes. Comment a-t-elle pu faire le voyage aussi rapidement ?"

Mais, pourtant, la chouette blanche était belle et bien là, avec une réponse. Harry, pris rapidement la lettre et commença à la lire :

"Harry,
Oui, je sais, depuis une semaine, que tu es chez les Weasley ! En fait, tu étais surveillé depuis le début des vacances. En fait, tu l'as même vu plusieurs fois, cet "espion", qui a d'ailleurs, fait très peur à Molaire. Non, le Tournoi des Trois Sorciers ne sera pas maintenu cette année mais les écoles de Durmstramg et Beauxbâtons viendront quand même cette année.
A cause des derniers évènements, la rentrée à Poudlard a été avancée, par ordre du Ministère de la Magie, au premier août mais les cours, eux, ne reprendront qu'en septembre. Vous recevrez donc vos listes dans peu de temps !
Amicalement,
Professeur Dumbledore."

"- Qu'est-ce qu'il veut dire par "Tu l'as même vu plusieurs fois" ? demanda Ron.

- Et qu'est-ce qui s'est passé avec le chien de ta tante Marge ? demanda Hermione.

- Ben, c'était le jour où tu m'a appelé, Ron. Molaire a poursuivit un chat tigré qui traînait sur le muret du jardin et il est revenu, presque immédiatement, en courant comme un dératé ! Il est vrai que je l'ai vu plusieurs fois ce chat !

- C'est le professeur McGonagall ! intervint Hermione, regardant par la fenêtre.

- De quoi ? Tu rigoles j'espère ! lança Ron. Je ne vois pas le rapport entre McGonagall et un vulgaire chat de gouttière qui... !

- Tu as l'air d'avoir oublié que le professeur McGonagall est un animagus ! Lors du premier cours de métamorphose, il y a deux ans, elle s'est métamorphosée en chat tigré !

- Mais, c'est pas parce qu'elle peut se transformer en chat tigré qu'il faut soupçonner le moindre chat rayé qu'on... !

- Harry, est-ce que tu as remarqué quelque chose de particulier chez ce chat ? demanda Hermione, ignorant complètement Ron.

- Si, les rayures du chat, formaient comme des lunettes, autour des yeux de l'animal.

- Ben voilà ! Ce chat est bien l'espion dont parlait Dumbledore. C'est le professeur McGonagall !" ajouta-t-elle, en désignant, le jardin.

En effet, le fameux chat tigré, était assis sur un banc, dans la rue, près du portail.

"- Tu as raison Hermione ! Tout concorde ! Le chat était là quand j'ai dit à mon oncle que Ron m'avais invité ! Et elle a due faire peur à Molaire en se retransformant ! Je ne comprend pas pourquoi je ne m'en soit pas douter plus tôt ! s'exclama Harry.

- Si on allait voir ça de plus près ?" proposa Ron.

Sur cette proposition, ils descendirent l'escalier, traversèrent la cuisine et sortirent dans le jardin. Le chat, les ayant aperçut, fixa sur eux ses yeux marrons.

"Bonjour professeur !" lança Hermione en s'asseyant sur le banc, immitée par Harry, ainsi que Ron, encore sceptique.

Le chat, jeta un dernier regard alentour. Brusquement, dans un "pop" semblable au bruit d'une bouteille de champagne qu'on débouche, le professeur McGonagall repris sa forme habituelle, une femme à l'allure sévère, aux lunettes carrées, comme celles du chat.

"- Bien deviné, Miss Granger ! répondit McGonagall, avec un bref sourire.

- J'espère que mon oncle et Molaire ne vous ont pas trop embêtés, professeur ! s'excusa Harry.

- Non, pas du tout ! Pour le chien, ça a été facile de m'en débarrasser. Quand il a vu le chat disparaître pour devenir un humain, ça ne lui a pas du tout plut ! Pour votre oncle, Potter, c'était un peu plus délicat ! Et dans un sens, normal qu'il réagisse ainsi !

- Pourquoi ? demanda Ron.

- Ce n'était pas la première fois qu'il me voyait ! Il m'a déjà vu, il y a 14 ans. Je suis restée devant chez lui pendant toute la journée. Et je crois qu'il m'a vu, avec ma carte routière !

- Votre...? Ron éclata de rire.

- C'est sûr ! C'est pas courant, un chat qui lit une carte ! intervint Hermione.

- Quoi qu'il en soit, il a dû me lier à,...un mauvais présage, car, le matin suivant, ils sont retrouvés avec Harry. Tandis que le chat avait disparu ! Le fait de me revoir, il a dû s'imaginer qu'il lui arriverai un autre malheur ! C'est pas tout ça, mais, je ne dois pas rester trop longtemps ici, je vais finir par me faire repérer ! Vous feriez mieux de rentrer, j'ai aperçut deux Mangemorts, dans le quartier !

- Des Mange... ? Vous êtes sûre ? s'étonna Ron.

- Certaine ! Si vous avez un problème, appelez moi ! répondit le professeur avant de reprendre sa forme de chat et de s'éloigner en trottinant.

- Professeur, plus que quelques jours à jouer les espions !" lui lança Harry.

Le chat se retourna et acquiéssa de la tête, avant de repartir.

"- Si des serviteurs de Tu-Sais-Qui traînent dans les parages, il faut que tu sois prudent Harry ! conseilla Hermione, en rentrant dans le jardin. En plus, si ça se trouve, il sais où tu es, actuellement.

- Eh, Harry, demain c'est ton anniversaire ! intervint Ron, changeant de sujet.

- Ouais ! Qu'est-ce que... ! commença Hermione.

- Ron, Harry, Hermione ! Rentrez à l'intérieur ! l'interrompit Mr Weasley, en revenant du Ministère. Il faut que je vous annonce quelque chose !

- Houla ! Ca ne me dis rien qui vaille ! chuchota Ron à Harry, en rentrant dans la cuisine


Chapitre 8 : Menaces et avertissements

"-Qu'est-ce qui se passe,Arthur ? demanda Mrs Weasley, quand tout le monde fut rassemblé dans la cuisine.

- Comme vous le savez, le match Bulgarie-Angleterre a été annulé ! Mais pourquoi ? En fait, c'est parce que tous les joueurs de l'équipe de Bulgarie et une partie de celle d'Angleterre ont disparus, hier matin ! Et...

- Tous les joueurs de Bulgarie ? l'interrompit Hermione.

- Tous ! répondit Mr Weasley. Mais, ce n'est pas le plus important ! La Marque des Ténèbres est apparue, deux heures plus tard, pas loin de Prè-au-Lard. Elle était plus nette que lors de la finale de la coupe du monde de Quidditch, l'année dernière ! Ca a été une vrai panique là-bas ! En plus, de nombreux Moldus l'ont vue ! Le Ministère est en ébullition ! Fudge ne sait plus où donner de la tête ! Il continue de dire à tous que Vous-Savez-Qui ne peut pas revenir, mais tous les sorciers devinent qu'il est de retour ! Cependant, même s'il ne croit pas au retour du Seigneur des Ténèbres, Fudge, cédant aux demandes des membres des bureaux du Ministère, a déclaré que tous les élèves de Poudlard, rentrerai à l'école, plus tôt, le premier août ! Au moins, ils y seront plus en sécurité ! Au ministère, on a préparé le voyage des enfants jusqu'à la Gare de King's Cross. Une fois dans le Poudlard Express, ils seront pris en charge par des Aurors et des professeurs de Poudlard. Toutes les précautions ont été prises ! Nous irons, demain, au Chemin de Traverse, acheter les affaires pour Ginny, Ron, Fred et Georges, Harry et Hermione ! Et, les enfants, jusqu'à après-demain, je ne veux pas que vous sortiez, seuls, de la maison, surtout toi, Harry !

- Krum a disparu ? s'exclama Fred. Le meilleur attrapeur mondial a disparu ? C'est pas possible !

- C'est nul ça, la rentrée est avancée à après-demain !" bougonna Georges.

La journée passa, entre jérémiades et inquiétude. Vers, 16h, un hibou fauve arriva, avec une enveloppe très épaisse, au sceau de Poudlard, qui contenait une lettre pour chacun des six élèves de Poudlard. Harry profita de l'après-midi pour répondre à Dumbledore. Le fait de penser à toutes les surveillances dont il ferait l'objet, à Poudlard, Harry n'avait pas le temps de s'inquiéter sur le silence de Sirius.

Dans la Gazette des Sorciers, un article était consacré à l'incident de la veille, avec, en première page, une photo d'une tête de mort verdâtre flottant dans les airs, une tête de serpent sortant de la bouche, comme une langue, la Marque des Ténèbres. La même marque que les Mangemorts, les plus proches et fidèles serviteurs de Voldemort, avaient au bras gauche.

Ce soir- là, Harry, un peu inquiet, eu beaucoup de mal à s'endormir.

Quand il se réveilla, //// le lendemain matin, il fut aussitôt assaillit par Ron et Hermione.

"- BON ANNIVERSAIRE ! lancèrent-ils.

- Merci !" répondit Harry en mettant ses lunettes. Ses deux amis lui tendirent deux paquets. Le premier, celui de Ron, contenait un livre "le Quidditch au fil des siècle" et celui d'Hermione, un autre livre, intitulé "Quidditch : nos célébrités révèlent leurs secrets".

"- Merci beaucoup !

- Attend, Harry, c'est pas tout ! intervint Ron. Regarde la page vingt !"

Obéissant, Harry se rendit à la page indiquée. Quelle ne fut pas sa stupeur quand il y découvrit son nom, ainsi que celui de Charlie dans le chapitre "les espoirs du Quidditch".

A ce moment-là, un hibou gris et ébourriffé entra dans la chambre de Ron, par la fenêtre ouverte, avec un paquet et une carte, de Hagrid, le garde chasse de Poudlard. Le paquet était remplis de bonbons en tout genre (Gnomes au poivre, Chocogrenouilles, Dragées Surprises de Bertie Crochue,...).

"Vous en voulez ?" proposa Harry à Ron et Hermione, en leur tendant le paquet de bonbons.

Une heure plus tard, Harry et Ron, assis dans la cour des Weasley, feuilletaient le livre qu'Hermione avait offert à Harry. Celle-ci, un peu plus loin, surveillait Pattenrond qui errait ici et là, à la recherche de Gnomes, qu'il adorait poursuivre.

"- Tiens, regarde ça ! lança Ron à Harry en lui désignant les points forts de Viktor Krum. C'est un secret pour personne que Krum est passé maître dans la Feinte de Wronski ! Il l'a fait deux fois lors de la finale, l'année dernière !

- A ton avis, qu'est-ce qui est arrivé aux joueurs ? demanda soudainement Harry.

- J'en sais rien, ils avaient peut-être peur de perdre, alors ils ont déclarés ces disparitions pour maquiller leur forfait !

- Ron, je parle sérieusement ! Personne ne sait où ils sont ! Et je te rappelle que des joueurs de l'équipe anglaise ont aussi disparus !

- j'en sais rien ! répéta Ron. Peut-être...!

- Regardez cette chouette chevêche ! lança alors Hermione.

- Quelle chouette ? s'étonna Ron.

- Celle qui est au dessus de ta tête ! répliqua Hermione, désignant la silhouette grise de l'animal qui lâcha quelque chose dans l'herbe avant de s'enfuir à tire d'aile.

- Eh ! Il a perdu quelque chose ! s'exclama Ron. On va voir ce que c'est ?

- C'est une lettre ! répondit Hermione, en ramassant l'objet en question. Une lettre pour Harry !"

Harry, prenant la lettre, s'apprêta à l'ouvrir quand une douleur fulgurante lui traversa le front.

"- Aïe ! s'exclama-t-il en se plaquant une main sur le front, et en lâchant la lettre.

- Harry, ça va ? s'inquiétèrent ses deux amis.

- Oui, oui ! C'est seulement ma...!

- Harry, ne touche surtout pas à cette lettre ! s'écria Hermione en la reprenant ! L'année dernière, ta cicatrice te faisait mal à chaque fois que Tu-Sais-Qui était soit dans les parages, soit en train de comploter ! Tu ne dois surtout pas l'ouvrir !

- Tu veux dire que...! s'étonna Ron. P'pa ! Viens voir !" cria-t-il en direction de la cuisine, d'où son père surgit presque immédiatement, suivit par tout le reste de la maisonnée, excepté Percy que même un tremblement de terre n'aurait pû empêcher de travailler.

"- Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiéta-t-il.

- Mr Weasley ! expliqua Hermione. Harry à reçu cette lettre et, à peine l'a-t-il eu entre les mains que sa cicatrice a...!

- Tu crois que ce message est de Tu-Sais-Qui ?

- Je pense que oui !

- Bien, il n'y a qu'un moyen d'en être sûr ! Harry, je peux l'ouvrir ?

- Bien sûr !" répondit-il, la main toujours plaquée sur sa cicatrice.

Mr Weasley, ouvrit alors l'enveloppe et en sortit un parchemin de petite taille, y jeta un coup d'oeil et tressaillit.

"C'est bien un mot du Seigneur des Ténèbres ! murmura-t-il. Regardez !" ajouta-t-il en leurs montrant le message qui représentait la Marque des Ténèbres.

Tout le monde resta figé, pendant quelques instant.

"- La Marque des Ténèbres ! marmonna Fred, incrédule. C'est pas vrai ?

- Et pourtant ! Il n'y a rien d'écrit ? se renseigna Charlie.

- Si ! répondit Mr Weasley, en regardant le reste du parchemin. Ceci :
"Cette fois, tu ne m'échapperas pas !
L.V. !"

- Rentrez à la maison les enfants ! ordonna Mrs Weasley, adressant un regard inquiet à son mari. Heureusement qu'ils rentrent plus tôt cette année ! murmura-t-elle, en suivant les huit adolescents dans la cuisine. Mais il faudrait prévenir Dumbledore !

- Attendez ! s'exclama Hermione. Professeur !" appela-t-elle.

Presque aussitôt, le chat tigré surgit dans le jardin.

"- Qu'est-ce que...! commença Fred.

- Professeur ! résuma Hermione au chat. Harry viens de recevoir une lettre de Vous-Savez-Qui !"

A ces mots, un "pop" retentit et le professeur McGonagall réapparue.

"- Il a reçu une lettre de... ! Je peux la voir ? s'exclama-t-elle, vaguemment inquiète.

- A priori, il sait que Harry est là ! observa calmement Mr Weasley.

- Oui ! Il faut que j'aille prévenir le profeesuer Dumbledore ! Il vous faudra être prudent, demain matin ! ajouta le professeur en contemplant la brève menace.

- Vous voulez peut-être rester un peu ? proposa Mrs Weasley.

- Merci de votre proposition ! Mais j'ai encore du travail, d'ici demain ! répondit McGonagall, en posant la lettre sur la table. A demain, et soyez prudent !" ajouta-t-elle, à l'adresse de Ron, Fred, Georges, Harry, Hermione et Ginny.

Reprenant son apparence de chat, elle s'éclipsa rapidement.

"- Bon, si on allait sur le Chemin de Traverse, dès maintenant ? suggéra Mr Weasley.

- Oui ! C'est aussi bien qu'on y aille tout de suite ! approuva Mrs Weasley. Ca va Harry ?

- Oui ! Oui ! répondit celui-ci.

- Bon, on prendra la poudre de cheminette, c'est plus sûr !" décida Mr Weasley, en se dirigeant vers la cheminée.


Chapitre 9 : Le Chemin de Traverse

"Ca n'a pas trop changé depuis la dernière fois !"observa Fred, en sortant de Gringott, la banque des sorciers.

Les Weasley, Hermione et Harry, à peine arrivés sur le Chemin de Traverse, s'étaient rendus à Gringott pour remplir leurs bourses de Gallions d'or, de Mornilles d'argent et de Noises de bronze, la monnaie des sorciers. Les Weasley, n'étant pas très riches, étaient toujours gênés d'avoir à ouvrir leur coffre devant quelqu'un. Mais, d'après ce qu'avait pû voir Harry, ils avaient gagné un peu plus d'argent. Harry, au contraire, disposait d'une petite fortune dans son coffre.

A présent, ils marchaient le long d'une grande rue pavée, entourée de magasins en tout genre, peuplée de nombreux sorciers. Le seul moyen d'y accéder, en dehors de la poudre de cheminette, était un passage secret dans la cour du Chaudron Baveur, un bar, d'aspect miteux, donnant accès à Londres, côté Moldus. Le Chemin de Traverse n'avait pas changé depuis l'année précédente, excepté que l'ambiance était plus silencieuse, plus tendue qu'avant. A présent, les sorciers se déplaçaient par petits groupes et tous avaient leurs baguettes à portée de main. Les parents de Ron leurs ayant permis de faire leurs achats seuls, à condition d'être prudent, Ron, Hermione et Harry, accompagnés de Bill, déambulaient parmis les magasins, jusqu'à Fleury et Bott, pour acheter leurs manuels scolaires.

"- Elèves de Poudlard, je suppose ! lança le libraire, levant la tête de ses livres de comptes, quand les adolescents entrèrent dans la boutique.

- Oui ! C'est pour prendre nos livres ! répondit Ron.

- Le Livre des Sorts et Enchantements, niveau 5, le Manuel de Métamorphose pour sorciers intermédiaires, Histoire de la Magie étrangère et Vertus et Dangers des plantes, c'est ça ?

- Oui ! répondirent Ron et Harry.

- Pour moi, ajoutez Arithmancie de cours moyen, s'il vous plaît !"ajouta Hermione, tandis que le libraire apportait les livres de Ron et Harry.

"Direction le magasin de Madame Guipure ! s'exclama Ron, une fois sortit de la librairie. Pour une fois que j'ai de l'argent de poche, j'vais m'acheter de nouvelles robes de sorciers. La tenue de soirée n'est pas écrite cette année, tant mieux !" ajouta-t-il en poussant la porte du magasin de Prêt-à-porter.

Une heure plus tard, après être passés chez l'apothicaire pour renouveler leurs stocks d'ingrédients pour les potions, ils allèrent, toujours accompagnés de Bill, au "Magasin d'accessoires de Quidditch" ! Mais, en chemin... !

"Tiens ! Mais c'est Potter, Weasley et la Sang-de-Bourbe ! lança une voix traînante et plus que familière dans leurs dos."

Harry, Ron et Hermione se retournèrent d'un même mouvement pour faire face à Drago Malefoy, un garçon blond aux yeux pâles et à l'air suffisant. Harry et Drago Malefoy étaient ennemis depuis leur premier voyage à bord du Poudlard Express.

"- Alors Malefoy, prêt à te faire ridiculiser cette année ? demanda Harry. A moins que tu en ait assez de rater le Vif d'or !

- Désolé de te décevoir, Potter ! Mais cette année, on va vous battre !" répliqua Drago, un petit sourire suffisant aux lèvres.

- Bravo ! se moqua Ron. Vous avez inventés un nouveau moyen de tricher ? Ou vous vous êtes fait greffer un cerveau ?

- Hilarant Weasley ! Mais dis moi, c'est vrai ce qu'on raconte ? C'est vrai que ton père a enfin eu une promotion ? Bien que je pense que ça ne vous servira pas beaucoup, en ces temps qui courent ! On ne peut...!

- Ron, Harry, Hermione, Bill, ça fait un moment qu'on vous attend ! les appela alors Mr Weasley, un peu plus loin sur le chemin. On va chez Floran Fortarôme ! Vous venez ?

- On arrive, P'pa ! répondit Ron. Tu perds rien pour attendre ! lança-t-il, menaçant, à Malefoy qui arborait son habituel petit sourire arrogant.

- Il m'énerve celui-là ! marmonna Hermione. "Sang-de Bourbe" ? Il ose m'appeler comme ça, en public ! Ah, il va me le payer !"

"Sang-de-Bourbe" étant l'une des pires insultes qu'on pouvait adresser à un sorcier, Hermione, bien que fille de Moldus, était, tout de même, dix fois plus douée que Malefoy, en magie.

Ayant rejoint les Weasley sur la terrasse du glacier du Chemin de Traverse, Harry, Ron et Hermione discutèrent avec animation de l'année à venir.

"- Bon, faudrait penser à rentrer ! intervint Mr Weasley, une heure plus tard. Les enfants doivent préparer leurs bagages et moi, je dois aller travailler ! Demain matin, attendez moi à l'intérieur, je viendrai vous prendre ! J'ai pû réserver deux voitures au Ministère !

- Tu as raison, Arthur ! En plus, je dois préparer le repas pour ce soir ! Vous avez tout acheté ? s'assura-t-elle auprès de Ron, les jumeaux, Harry et Hermione et Ginny.

- Oui ! répondirent-ils en choeur.

- Donc, on peut y aller !"conclut Mr Weasley.